Le Cirque de Calder
Cirque Calder,
1926-1931
Matières diverses : fil de fer, bois, métal, tissu, fibre, papier, carton, cuir, ficelle, tubes de caoutchouc, bouchons, boutons, sequins, boulons et clous, capsules de bouteille
137,2 x 239,4 x 239,4 cm
New York, Whitney Museum of American Art, New York
Carte d’identité
Nom/Prénom : Alexander Calder
Dates : né le 22 juillet 1898 à Lawnton en Pennsylvanie (près de Philadelphie) mort le 11 novembre 1976 à New York
Profession : Sculpteur et peintre
Il est le fils d’une famille d’artistes. Il s’inscrit, après le collège, au Stevens Institute of Technology pour y suivre des études de Génie Mécanique. Il en sort diplômé en 1919 et exerce brièvement divers emplois en tant qu’ingénieur. En 1923, Calder décide de se consacrer entièrement à l’art.
Il est surtout connu pour ses mobiles. Ce sont des assemblages de formes animés par les mouvements de l’air, et des stabiles.
Sa grande réussite reste cependant l’entière reconstitution du Cirque, créé entre 1926 et 1931, lors de son séjour à Paris. Une centaine de figurines le composent, toutes réalisant des numéros de voltige, clownerie, dressage de chevaux, etc.. Cette œuvre lance la carrière de Calder qui invite les acteurs et artistes de l’époque à assister aux représentations qu’il im- provise, manipulant lui-même ses figurines tel un marionnettiste.
Il compte au total plus de 200 pièces, parmi lesquelles 79 figures et animaux, 90 accessoires – tapis, lampes, filets, rideaux - et 34 instruments de musique, disques de phonographe et accessoires de bruitage.
Comme on peut le voir dans le film de Jean Painlevé le Cirque a donné lieu à de véritables spectacles.
Tel un marionnettiste, Calder actionnait les très nombreux personnages qui le composent – parmi lesquels des trapézistes, une danseuse du ventre, des jongleurs, des chiens savants, un avaleur de sabre, etc. – à l’aide de ficelles et de leviers.
Ces mécanismes expédiaient les acrobates en l’air, faisaient voler les trapézistes d’un trapèze à l’autre, rythmaient la danse du ventre de la danseuse Fanni.
Le spectacle était également accompagné de musique, de bruitages et du discours de Calder qui, tel un bonimenteur, commentait les numéros.
Oeuvre complémentaire :
Titre de l'oeuvre: Le Cirque
Auteur: Georges Pierre Seurat
Date de réalisation: entre 1890 et 1891
Type de l'oeuvre: tableau
Support: toile
Dimensions: 1,53m x 1,86m
lieu de conservation: Musée d'Orsay, deuxième étage – section 45, PARIS
genre: scène de la vie historique, tableau néo-impressionniste
contexte historique: fin XIXème siècle
Les origines du cirque
-les origines antiques
Les documents les plus anciens représentent des scènes
de cirque remontant à 3500 ans
avant notre ère.
Il y a 3000 ans, les Egyptiens organisaient des
défilés de bêtes sauvages venus de toute l'Afrique: lions, chameaux, éléphants.
Le cirque existe depuis l’Antiquité. On a retrouvé une
fresque datant de 2400avant J-C intitulée
« Le saut de taureau» et représentant
une scène d’acrobatie.
C'est en Grèce qu'apparaissent les premiers théâtres
en plein air.
Le nom de cirque apparait
au temps des romains
le cirque……………….
-La naissance du cirque moderne
En 1768: apparition du
cirque traditionnel, la piste est circulaire pour les présentations. Elle mesure 13 m de diamètre, la parole
est interdite.
cirque............. Philip Asthley
Au 19ème siècle on voit apparaitre
un code : trapèze volant, apparition d’animaux exotiques.
-le cirque contemporain
Peu après la seconde guerre
mondiale, dans les années 50, le cirque traditionnel
connaît une crise et une
désaffection du public qui s’explique notamment par la
généralisation de la radio
et de la télévision.
Années70/80 :Le spectacle n’a plus forcément lieu sous un chapiteau ni autour d’une piste
circulaire mais il peut également se dérouler sur des scènes de théâtre ou dans la rue.
on voit disparaitre les numéros de
dressage et du personnage
systématique Monsieur loyal.
Monsieur Loyal
Le spectacle est conçu
comme étant une seule et même histoire et non
plus une succession de numéros sans lien entre eux
.
le cirque cherche un nouveau publics, les artistes viennent des rues, de la danse ,du théâtre. C’est ce qu’on appelle « le cirque nouveau »
festival
Letni Letna
La vie du cirque
Chaque cirque comprend un chapiteau, une ménagerie
où vivent les animaux, les caravanes de la
troupe, un ou plusieurs camions-bureaux, des camions pour le transport du matériel
et des animaux.
Qui travaille au cirque ?
En plus des artistes, bien
d'autres personnes travaillent au cirque: les monteurs qui
installent et démontent le chapiteau, des techniciens
qui se chargent de l'électricité et de l 'éclairage, les mécaniciens pour les camions et les voitures, des
personnes pour l'entretien de la ménagerie et des écuries, une secrétaire, un
comptable, ...
Le cirque et son spectacle
LES
AVANT-COURRIERS: organisent l'implantation
du cirque, commandent la nourriture, la litière des animaux et collent les
affiches. Puis arrive le convoi avec ses roulottes, ses cages et ses remorques.
Aux Etats-Unis, les grands
cirques voyagent en chemin de fer ou en paquebot.
LE MONTAGE: les "tchécos" montent le cirque;
chaque pièce est numérotée pour faciliter montage et démontage.
LA MENAGERIE: est une collection d'animaux. Autrefois, grâce
aux animaux venus d'Afrique ou d'Inde, les ménageries permettaient de donner
des leçons d'histoire naturelle.
LA PARADE: quelques artistes costumés et quelques animaux
défilent dans les rues pour attirer les spectateurs.
LA PISTE: est
l'endroit où ont lieu les numéros
LES
CLOWNS: sont de grands artistes car ils doivent être à la fois des comédiens,
des acrobates et des bons musiciens. Vers 1870, le numéro de clown se double de
l'Auguste avec son nez rouge, son costume trop grand pour lui et d'énormes
chaussures qui contrastent avec l'élégante robe pailletée et le chapeau en cône
du clown blanc. L'Auguste de soirée est celui qui bouche les trous pendant
l'installation du matériel pour les numéros suivants.
LES
FUNAMBULES: travaillent à deux mètres du sol et se servent d'un balancier pour
se maintenir en équilibre.
ACROBATES
ET AERIENS: l'acrobatie au sol est le travail de base de tous les métiers du
cirque dont les figures principales sont la rondade, le flip-flop, la roue, la
roulade et le saut périlleux. Les aériens sont les acrobates qui travaillent enl'air,avec
des cordes et des anneaux.
LES
TRAPEZISTES: Le trapèze est un numéro vedette, car il mêle le risque suprême au
rêve de l'homme de voler de ses propres moyens. Il est exécuté par deux
artistes, le "voltigeur" qui vole, et le rattrapeur sur la
balançoire, nommé "porteur".
LES
JONGLEURS: jettent en l'air toutes sortes d'objets (balles, massues, chapeaux,
assiettes, ...) Le jonglage nécessite vitesse et souplesse.
LES
CYCLISTES: pédalent en avant, an arrière sur des monocycles.
LES
CHEVAUX: les numéros équestres sont à l'origine du cirque, sa piste ronde de 13
mètres correspond à la longueur de la chambrière, fouet du dresseur. Les
numéros équestres sont de trois sortes: la HAUTE COLE qui est le dressage du
cheval et sa présentation montée. dresseurs,
Alfred Court, réunissait dans la même cage des lions. des tigres, des panthères
noires, des hyènes, des pumas voisinant avec des ours et des chiens.
LES
FAUVES: à l'origine les animaux étaient dressés en férocité: les numéros
étaient brutaux. De nos jours, on préfère le dressage en douceur qui par une
bonne observation et beaucoup de patience permet de faire obéir le fauve.
Le
dompteur accomplit son travail dans une haute cage de fer qui occupe toute la
piste et est reliée à la ménagerie par une série d'anneaux appelée tunnel.
LES
ELEPHANTS: spectaculaire par sa taille et sa force, c'est le plus grand animal
de la ménagerie. Il est difficile à dresser, mais c'est un des plus doués: il peut
tenir en équilibre sur un piédestal marchant en s'appuyant sur le dos de son
prédécesseur, jouer de la musique, faire du tricycle. Les premières
présentations d'éléphants à tricycle remontent à 1855.
LES
OTARIES: apparurent dans les cirques dès 1880; elles peuvent jouer au ballon,
marcher sur une
nageoire,
applaudir à la fin du spectacle.
LES OURS:
sont dressés depuis longtemps. Les ours polaires sont des bons équilibristes,
certains arrivent à être jongleurs antipodistes, d'autres à monter à
bicyclette.
LES
COCHONS: même eux figurèrent parmi les artistes du cirque. Gougou Loyal les
présentait en liberté et les encourageait des mots célèbres: "Courissez,
trottisez, galopissez! et surtout ne travaillez pas comme des cochons."
LES
SINGES: au siècle dernier les singes étaient dressés à imiter l'homme dans
toutes ses attitudes, ses repas, ses promenades en calèche ou à bicyclette. Le
public d'aujourd'hui préfère les voir montrer leur agilité naturelle, sauter à
la bascule ou faire de la barre fixe.
De petits
animaux ont fréquenté la piste: colombes et perruches, poules, oies et même
chats ont été
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